Eau

Kristjan Järvi, direction

Fazil Say, piano

Gstaad Festival Orchestra

 

Bedrich Smetana: La Moldau

 

Fazil Say: Piano Concerto  « Water » (Menuhin Festival et Festspiele Mecklenburg Vorpommern 2013)

  • Blue Water (Mavi Su)
  • Black Water (Kara Su)
  • Green Water (Yesil Su)

 

Benjamin Britten: Sea lnterludes, extrait de « Peter Grimes » op. 33a

  • Dawn
  • Sunday Morning
  • Moonlight
  • Storm

 

Claude Debussy: « La Mer », trois esquisses symphoniques

  • De l’aube à midi sur la mer
  • Jeux de vagues
  • Dialogue du vent et de la mer

 

Fazil Say – Gstaad Festival Orchestra

La Moldau est le deuxième des six poèmes symphoniques qui constituent le grand cycle Ma Vlast (Ma Patrie) du compositeur  tchèque Bedrich Smetana. La Moldau ne dissimule pas son essence descriptive, qui se traduit par des indications très précises au fil de la partition. «Suivant le cours de la Moldau, différents tableaux se succèdent, raconte André Lischké. D’abord une chasse dans les bois, puis une noce paysanne. Dans la partie qui suit, la figure du début reparaît, mais les teintes s’obscurcissent et l’instrumentation s’affine pour créer le climat de la nuit de pleine lune avec les ébats des roussalkas. Le thème de la Moldau se disloque ensuite dans de violents chocs orchestraux: la rivière atteint les cascades bouillonnantes des gorges Saint-Jean. Son cours s’élargit ensuite; et c’est l’arrivée à Prague, une culmination grandiose. Dans un diminuendo dont l’orchestration s’allège peu à peu, ne conservant que les violons, la Moldau se perd dans le lointain.»

Fazil Say: Piano Concerto Water

L’inclassable Fazil Say a composé spécialement pour la tournée annuelle du Gstaad Festival Orchestra un concerto pour piano et orchestra. Achevée en octobre 2012 et commandée conjointement par le festival allemand de Mecklemburg-Vorpommern, l’oeuvre a été sobrement baptisée «Water» – «Eau». Elle s’articule en trois mouvements: «Eau bleue» (Mavi Su), «Eau noire» (Kara Su) et «Eau verte» (Yesil Su). Opus 45 du catalogue de Fazil Say vient enrichir une production déjà fort riche qui couvre tous les registres de la musique.

Histoires d’eau

Peter Grimes est l’un des opéras les plus populaires de l’ère moderne. Satisfait sans doute par son travail, Benjamin Britten décide en 1944 d’en rassembler les grandes pages instrumentales au sein d’une partition autonome, qui est créée peu de temps après l’opéra. Il s’agit de quatre interludes orchestraux formant des introductions aux différents actes ou des transitions entre certains tableaux.

La Mer est sans doute l’oeuvre la plus emblématique de Claude Debussy. L’oeuvre se situe à mille lieues d’une juxtaposition de tableaux impressionnistes: si l’on prend la peine de l’analyser dans le détail, on a manifestement affaire à une «symphonie» – l’unique de son auteur – architecturée selon un plan solidement tracé embrassant l’ensemble des trois mouvements.

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